AVERTISSEMENT : L'introduction du rGyud bLama est réputée difficile. J'ai pu la traduire grâce à la version anglaise de S.Hookham dans Buddha Within mais sans pouvoir me faire aider des explications d'un lama qualfié ni, indispensable pour sa cohérence conceptuelle, la faire vérifier par quelqu'un de formé à la philosophie occidentale. Il s'agit donc d'un mot à mot expérimental qui pourra aider d'autres traducteurs ou lecteurs du texte tibétain. J'invite mes amis du dharma à passer directement à la traduction des stances accompagnées de leur commentaire, quitte à revenir ensuite, un peu plus avertis, à cette introduction.
Dans les sections qui suivent vous pouvez cliquer sur les appels de note en exposant et en rouge pour lire ces notes, sur les noms des textes en rouge pour voir leurs appellations sanscrites et tibétaines

L'Inéluctable Rugissement du lion

Un commentaire définitif qui suit la tradition exégétique de l'accès direct au point essentiel du Traité de la Continuité ultime du grand véhicule de Jamgœun Kongtrul Lodreu Thayé (connu également sous le nom de Karma Ngak Wang Yeuntèn Gyamtso).

Introduction [1]

Cette explication du Traité de la continuité ultime du Grand Véhicule , intitulée le Rugissement du lion , suit une tradition excellente et sans fautes.

Je me prosterne avec respect aux pieds de lotus du seigneur de compassion, le glorieux Guru, le protecteur Maitreya.
Par des nuées d'offrande, j'honore le gourou, dont j'invoque les grâces, lui qui est inséparable du seigneur compatissant Maitreya. Il a la sagesse de l'ainsité des phénomènes et celle de leur diversité, sans les taches de l'attachement et des obstacles. L'autre rive de l'océan des systèmes de l'Enseignement franchie, il occupe sans peur la régence. Ses trois secrets(1) , comme la lune encore jeune, resplendissent au sein des étoiles mouvantes de l'assemblée des éminents et des Cent Divinités(2) .
Je me prosterne devant le Noble [Asańga] et son frère [Vasubandhu] dont les cœurs débordent du flot de vrai Dharma, né des lèvres du seigneur de la dixième terre, l'Invincible [Maitreya].
Je me prosterne devant les protecteurs de cette longue tradition qui jamais ne dévia.
J'exalte Maitripa, souverain qui révéla le [sens] caché, et avec lui, les deux détenteurs de la lignée des préceptes, Zou et Tsèn.
J'exalte sans réserve les grands auriges(3) ayant accompli le sens ultime de cette lignée, exalte le Rosaire d'or de la transmission de Dagpo.
Puissent le vrai ( dngo )Omniscient au sein des savants, le maître incomparable parmi les possesseurs de la doctrine, le seigneur des sages du Pays des Neiges, le vainqueur Rangjoung, [le troisième Karmapa] ainsi que Tenpai Nyindjè [le huitième Sitoupa], se divertir ( rol ) au lac de lotus de mon cœur !
Je me prosterne devant la nature foncière ( gshis lugs ) du cycle des existences et de l'au-delà de la souffrance, [qu'elle soit] la nature de Bouddha sous sa forme entachée, s'étendant à tout comme le ciel, ou qu'elle soit exempte de taches adventices, aux qualités manifestes et opérant, permanente, l'activité des Bouddhas !

Ce texte rend compte du point de l'essence [de la bouddhéité], le niveau ultime de la pensée du vainqueur, commentée excellemment par le régent Maitreya. La manière d'expliquer celle-ci par l'inférence est certes fort connue mais la voie de l'expérience directe est celle du Buddhayana. Hors de la portée des logiciens ( rtog ge dman ), elle est le Dharma particulier ( khyad chos nyid ) de la lignée de pères en fils de l'Archer [Saraha]. Il faudra l'analyser suivant la description vraie qu'en ont fait ces sublimes auriges de la nature essentielle de sens direct.
Ce commentaire présente un enseignement de la nature essentielle, rugissement d'un lion indomptable, sublime parmi tous les systèmes d'enseignements excellemment prononcés par le puissant des Sakya, l'omniscient Bouddha parachevé. Insurpassable, il domine la collection des textes du Grand Véhicule.
L'explication de ce roi de tous les traités a deux [parties] :

Première partie : Un synopsis général donnant une idée précise du texte à expliquer [i.e. l'introduction ci-dessous].
Deuxième partie : Un commentaire détaillé du sens des mots composant le traité.

A. Un synopsis général donnant une idée précise du texte à expliquer

Il comprend huit parties :
A.I.L'identification de l'essence ( ngo bo ) de ce qui est expliqué
A.II Les sources sur lesquelles il est basé ;
A.III Le maître qui l'a composé ;
A.IV Ses lignées de transmission ;
A.V Le sens de ce qui est expliqué ;
A.VI Le mode d'explication ;
A.VII Un résumé du texte intégral ;
A.VIII La double nécessité de cet enseignement et son articulation.

A.I.L'identification de l'essence de ce qui est expliqué par le texte

D'une manière générale, l'excellent fait oratoire du parfait Bouddha, l'authentique ou suprême écriture ( gzhung bla ma ) enseigne trois natures : la nature de [l'appartenance à] la lignée spirituelle [des bouddhas](4), c'est-à-dire le dharmadhātu en tant que sagesse non duelle omnipénétrante ; la nature du Corps de réalité (dharmadhātu) doté de la double pureté de l'abandon des deux obscurcissements adventices ; la nature du chemin qui fait obtenir cette double pureté, une vue libre de toute fabrication mentale ( spros pa kun bral gyi lta ba ) et une méditation totalement dénuée de concept (rnam par mi rtog pa'i sgom pa).
Analysé minutieusement, cet enseignement présente trois composantes :
- a) le mélodieux discours de bouddha auto-manifesté : c'est l'aspect absolu de la parole, ensembles des collections de sūtras du grand véhicule, dont les sections rendent manifestent tous les aspects de la sagesse non-duelle. Ce discours est de même essence que le Corps de réalité, fruit de la libération ( bral 'dras ) ou nature parfaitement pure.
- b) les sūtras du Grand Véhicule : somme écrite de lettres, de mots et de noms faisant s'élever des représentations verbales(5) dans l'esprit des individus ordinaires et [Bodhisattvas] supérieurs;
- c) les sūtras et tantras de sens direct du Grand Véhicule, mots et termes [issues] d'énonciations verbales en accord avec les deux aspects ci-dessus.
Les deux derniers sont d'une essence très différente des trois nature, fruit, chemin. Pourtant, puisque, nés des prières de souhaits des Bouddhas, ils sont un épanchement (rgyu mthun pa) du Corps de réalité, puisqu'ils ont une puissante capacité à provoquer l'élimination des deux obscurcissements, ils doivent être inclus dans les dharma non souillés, les supports objectifs (6)purifiant efficacement et appartenant à la sphère du Parfaitement Etabli (7).
Ces enseignements, aussi étendus soient-ils, sont tous contenus dans la somme du Grand Véhicule : le kangyour ( bka' 'gyur ) (la parole) et le tengyour ( bstan 'gyur ) (les traités).“Tous les enseignements sont réunis, nous dit le Sūtra qui expose l'intention dans les Paroles et les traités, le Discours excellent et l'exégèse de son intention ( dgongs 'grel ). C'est grâce à leur puissance que l'enseignement du [Bouddha] Sakyamuni persiste dans les royaumes de ce monde”. On peut se demander quelle place assigner au texte expliqué ici, le Traité de la continuité ultime , parmi les enseignements connus. Pour le dire d'un trait ( rnam pa gcig tu ), il se situe parmi les paroles accréditées ( rjes su gnang ba ), bénies, puisque le vainqueur lui-même, ayant couronné Maitreya, le nomma régent en tant que maître de la Doctrine. Le Compendium des sūtras du Grand Véhicule dit :

“En Jambūdvīpa, eaux, rivières, autant qu'elles s'écoulent,
Forêts et herbes médicinales, autant qu'elles fleurissent et portent fruit,
Ont pour assise le maître nāga, le puissant nāga du Manasarovar.
Elles sont le pouvoir et la gloire de ce seigneur.
Les paroles des disciples du vainqueur, autant qu'elles démontrent,
Expliquent les dharma, raisonnent sur ceux-ci,
Autant qu'elles réjouissent de la félicité éminente et suprême,
Et avec le concours de ceux-ci, font obtenir le fruit,
Toutes, autant qu'elles sont, ont la puissance de la filiation ( skyes bu'i mthu ) du tathāgata."

Si l'on en doutait, le seigneur [Maitreya] lui-même ne se légitime-t'il pas comme exégète d'un texte enseigné par le Puissant Muni en personne, en disant que “ces points adamantins résument à eux sept le corps de tout le  traité (S.3) ? [ De facto ,] il situe bien la Continuité ultime comme un “traité”, c'est-à-dire un texte doté des deux qualités curative ( 'chos ) et protectrice ( skyobs ).
Vraiment, parmi les innombrables glossateurs de la pensée du Bouddha, aucun en ce bas monde n'égale le maître de la dixième terre, Maitreya et [son entourage] les protecteurs (8) des trois familles. Leur parole est indifférenciée du précieux discours du Bouddha, c'est pourquoi tous les érudits et érudites tibétains et indiens, joignant leurs paumes au-dessus de leur tête, ont dit [de la Continuité ultime ] : “C'est l'esprit d'éveil [sous la forme] d'un commentaire !” car telle est la nature de ce grand traité.

A.II Les sources sur lesquelles est basé le texte

Les pères, le vainqueur Rangjoung Dorjé, l'omniscient Dolpopa(9) et leurs fils [spirituels], ont démontré que la Continuité ultime était basée principalement sur les sūtras du tathāgatagarbha de sens direct, énoncés lors de la dernière mise en mouvement [de la Roue du Dharma]. Selon eux, l'omniscience d'un parfait Bouddha lui permet de voir qu'en chaque être se trouve l'élément ( khams ) de l'éveil, mais dissimulé par quatre obscurcissements : aversion pour le Dharma [vue d'un moi, peur des douleurs du cycle des existences, indifférence pour le bien des êtres]. Que sous l'influence de cette ignorance de la présence du constituant de la bouddhéité, les êtres ont les cinq fautes du découragement, [de l'arrogance, de l'adhésion au faux, du rejet de la pureté phénoménale, et de l'extrême égoïsme (S. 134)], errant ainsi dans l'océan du saḿsāra. Un Bouddha sait aussi que, si tout être possède l'élément de bouddhéité, l'unique moyen de dégager cet élément des taches le voilant réside dans un type d'enseignement concordant avec l'aptitude du disciple - obscur, clair et très clair(10). Parmi ces enseignements sans nombre ouvrant la porte du Dharma, le Traité de la continuité ultime est sublime ou suprême.

Le Bouddha a enseigné, aux Héros pour l'éveil au courant mental purifié dans les [réalisations] ultimes des véhicules, à la faculté [mentale] acérée et pleinement mature, un ensemble de sūtras de sens direct :

Ce sont quatre sūtras connus de l'école du Seul Esprit, posant la vérité absolue de la Réalité (dharmatā) à l'aide de raisonnements ordinaires. Et le Bouddha donna les explications subtiles, secrètes ( gsang gtam ), la philosophie spéciale des qualités ultimes, inébranlables, éternelles, présentes par elles-mêmes de tout temps ( gdod nas rang chas su bzhugs pa ), etc., de la nature de Bouddha, du pur élément, de l'inaltérable Corps de réalité, ceci dans les :

Ces discours sont du seul ressort de l’activité des omniscients . Sans parler des logiciens et Auditeurs, les résidents des [dix] terres des bodhisattvas eux-mêmes ne les réalisent pas exactement. Comme le dit la Continuité ultime :

Car Bouddha, domaine de sagesse
Omnisciente, n'est pas l'objet
Des trois discernements, on doit
Réaliser que sa sagesse
N'est par concevable par les êtres. (158)
Subtil, il n'est pas l'objet de
L'écoute ; absolu, il n'est pas
Conceptuel et, vacuité
Profonde, il n'est pas l'objet d'une
Méditation mondaine ou autre. (159)
Comment ? Telles les formes par l’aveugle,
Il ne se fit jamais voir par
Les infantiles et même les nobles
Le voient comme un enfançon voit
Depuis la maison où il vient
De naître, la lumière du jour. (160)

C’est afin de tenir compte des êtres de fortune médiocre et de facultés moyennes, afin qu’ils n’aient plus les voiles d’une réalisation imparfaite ou inexistante, que [Maitreya] voulut bien énoncer ce traité clair synthétisant en sept points adamantins tous les thèmes (brjod bya = les signifiés) de ces profonds soutras. Rongteun Shéja Kunzig et d’autres professent que la Continuité ultime n’est pas seulement une exégèse basée sur l’unique dernière mise en mouvement de la Roue, mais un commentaire général des soutras enseignant le sens direct. On n’en compte, en vérité, qu’une quinzaine :

A.III Le maître qui a composé le texte

Pour les érudits, il est des auteurs réputés excellents, moyens ou inférieurs. L'auteur de ce texte n'est pas seulement un commentateur visionnaire de la vérité de la Réalité et un érudit encyclopédiste. Au sens ultime, il connaît ( mngon par ) l'état de Bouddha parfait depuis des époques révolues aussi nombreuses que les atomes des champs fortunés. Pour forme extérieure ( tshul ston du ), il prit le corps d'un Héros pour l'éveil n'ayant qu'une seule fois à renaître, en la dixième terre “Nuage du Dharma” et il obtint l'initiation de la grande régence. Il mène à terme la purification des champs de Bouddha, le mûrissement parfait des êtres et, parachevant la pratique des dix vertus transcendantes, il se prépare à venir comme le cinquième guide pour ce bon kalpa. Il est le protecteur Maitreya, l'invincible, le fils favori ( nye ba'i sras ), souverain en matière de miracles inconcevables identiques à ceux des Bouddhas. Sous le regard du Puissant [des Sakya], il déclara, nous rapporte le Grand rugissement du lion , qu'il soutiendrait, développerait et protégerait le Dharma authentique. Puis avec une vision sans attachement ni obstacles du sens de l'excellente Parole, dans sa prescience (abhijña), il composa d'abord : l'Ornement de la claire réalisation, un sūtra d'approche rapide des termes dharmiques ( chos skad ) de la grande Voie médiane de sens direct, enseignement qu'il reprit d'une manière claire et détaillée dans l'Ornement des sūtras du Mahayana, Distinguer le milieu des extrêmes et Discerner les phénomènes et leur nature réelle . Enfin, il exposa subtilement la philosophie extraordinaire des sūtras du tathāgatagarbha dans la Continuité ultime .
A ce propos, le maître Haribhadra(12) affirme qu'il composa cette somme [dite] des [Cinq] Dharmas de Maitreya à l'intention bienveillante d'Asańga.
Pour Abhaya, ils furent composés au moment des conciles ( bka'bs du'i dus ). Selon l'acharya Śāntipa(13), Asańga fut l'initiateur de la venue au monde de ces textes, noble [Bodhisattva] dont l'Ornement de la voie médiane dit qu'il réside en la troisième terre “Illuminatrice”. Le Tantra de base de Mañjusri a prophétisé :
“Il se trouvera un moine du nom d'Asańga. Versé dans le sens de ces traités, il saura analyser la collection des sūtras de sens direct et nombre de sūtras de sens interprétable. Il revêtira pour le monde l'aspect d'un maître accompli dans la connaissance. Il sera expert dans la rédaction des Ecritures. Son accomplissement de sagesse, il le devra à celle connue comme l'apsara de Sval La, dont la formule secrète a le pouvoir d'engendrer un intellect excellent. Afin que la doctrine perdure, il composera une explication abrégée de la quiddité ( de nyid ) selon les sūtra. Ayant vécu cent-cinquante ans, à la destruction de son corps, il se rendra dans les demeures divines. Après l'expérience d'une heureuse et longue vie dans le cycle des existences, le mahatma, finalement, obtiendra l'éveil”.
Celui ainsi annoncé [Asańga], après avoir pratiqué durant douze ans l'invocation de Maitreya, devint son disciple et demeura cinquante années humaines à Tusita. Là, il entendit de Maitreya toute la collection des sūtras du Grand Véhicule. En particulier, il en reçut les [Cinq] Dharmas de Maitreya qu'il ramena en ce bas monde. Il composa de nombreux traités tels que la Collection sur les cinq terres et spécialement en commentant la Continuité ultime , il développa et clarifia son extraordinaire philosophie, célèbre sous le nom de “voie des grands auriges ( ching rta chen po'i lam )”.
Le suprême érudit Vasubandhu, qui avait fait sienne dans son cœur la quintessence (bcud)(14) des neuf-millions-neuf-cent-mille sections [de la Perfection de sagesse], composa lui-aussi des traités exhaustifs, dont le Défaite des objections concernant [les sūtra nommés] "les Trois Mères". Il fut le grand éclaireur d'une tradition mettant en valeur ( rtsal du bton pa ) la philosophie madhyamaka de sens direct en prenant appui sur son commentaire de Discerner les phénomènes et leur nature réelle , mais de nos jours, cette lignée n'est plus.

A.IV. Ses lignées de transmission

Avec les trois enseignements de Maitreya ( l'Ornement de la claire réalisation, Distinguer le milieu des extrêmes, l'Ornement de la voie médiane ), la philosophie uniquement générale de la Voie médiane de sens direct fut propagée par les nombreuses bonnes lignées de disciples de Dignāga(15) et Sthiramati(16), etc. Extraordinaire mais ardue, elle se transmit de bouche à oreille entre disciples supérieurs.
La Continuité ultime et Discerner les phénomènes et leur nature réelle furent cachés en tant que trésors révélés ( gter ma ).
Distinguer le milieu des extrêmes et les deux Ornements furent tous les trois traduits et expliqués par les traducteurs Pèltsèk(17) et Chang Yéshé Dé(18) lors de la première propagation.

A.IV.1.[Apparition et transmission indienne de la Continuité ultime ]

Plus tard, le seigneur Maitripa(19) vit sourdre une lumière d'une brèche dans un stûpa. “Qu'est-ce ?” se demanda-t-il et, après avoir cherché, les [deux] volumes des traités de la Continuité ultime et Discerner les phénomènes et leur nature réelle , textes racines et commentaires inclus, apparurent. Il invoqua alors le seigneur Maitreya qui se se matérialisa directement devant lui au sein de la nuée et lui en donna la parfaite lecture rituelle.
Maitripa les transmit au pandit Anandakīrtī. Celui-ci partit au Cachemire déguisé en mendiant. Là vivait un brahmane nommé Ratnavajra(20)>, dont la lignée comptait les nombreux descendants de remarquables érudits de Srinagar. A la fois savant et expérimenté tant dans les philosophies extérieures qu'intérieures, il était le principal des quatre fameux “grands piliers centraux”. Son fils s'appelait Sugata, pandit dont le propre aîné était le pandit Sajjana(21). Anandakīrtī passait pour un saint homme et le pandit Sajjana, ayant reconnu en lui un docte, en reçut la transmission des deux traités.

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