191 Bien d'autrui et bien personnel,
Le corps relatif s'appuie sur Le corps de la réalité Ultime, fruit de la complète Maturation sur fruit de la Libération, lesquels unissent Soixante-quatre qualités. |
191 Ce qu'on appelle ’bouddha‟ se divise exactement en les parfaits biens personnel et d'autrui, ceux-ci menés à leur terme. Le corps des qualités de la réalité ultime est [l'accomplissement du] bien personnel, support sur lequel s'appuie le [double] corps formel, relatif [de l'éveil], [accomplissement du] bien pour les autres. Il a ainsi en lui-même deux corps, sur la base existentielle desquels s'organisent les qualités éveillées. Appartiennent au corps des qualités [ou corps de réalité], les trente deux qualités du fruit [consistant en] la libération, et au [double] corps formel, les trente deux qualités du fruit de la maturation complète, [libération et maturation] qui, les deux réunis, ont soixante-quatre de qualités distinctes. |
192 Le siège des accomplissements propres
Est le corps, objet de l'ultime. Le corps symbolique des rishis Est siège d'accumulations bonnes Pour les autres. Le premier a les Qualités de la libération : Les dix pouvoirs, et caetera . Le second unit celles de la Parfaite maturation : les marques Du grand être, et caetera . |
192
Le siège, ou la base, spontanément
présents,
de l'accomplissement de tous les excellents
bienfaits
propres
est directement le
corps
des qualités en tant qu'objet
(don du) de l'ultime sphère d'expérience (spyod yul)
de la sagesse d’un bodhisattva. [La
manifestation du double]
corps formel des parfaits bouddhas,
des
grands rishis, se montrant [sous une forme] purement
symbolique
et conventionnelle,
est le siège, ou base spontanément présente et
origine, de toutes les
accumulations de bien
bonnes pour autrui, pour ceux qu’il faut instruire.
Des deux, le corps de réalité, le premier, a d'une manière indifférenciée les qualités - les dix pouvoirs, les quatre impavidités, etc. - subsumées par la seule libération des voiles [obtenue] à partir de l'accumulation du groupement [des vertus de] sagesse. Le second [double] corps formel unit les qualités - les trente deux marques d'un grand être, etc. - de la parfaite maturation progressive des aptitudes du Cœur [de l'ainsi allé] à partir de l'accumulation du groupement [des vertus] de mérite. |