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146 On dit du voile des passions
Et de celui d'inconnaissance, Naturellement sans consistance, Circonscrits, éphémères qu'ils Sont similaires à des nuages. |
146 Quant aux deux voiles ici-bas, du stade des êtres ordinaires, voile de l'entrave à la libération, des passions, et voile de l'entrave à l'omniscience, de l'inconnaissance, naturellement sans consistance véritable dès le début, circonscrits (khyab par byed pa) aux seuls stades non purifiés, éphémères car propres à être éliminés, ils sont dits pour ces trois raisons occulter la claire lumière d'une manière similaire à celle d'un nuage cachant le ciel et le soleil. |
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147 La cause de l'abolition des
Deux voiles est la double sagesse, Sagesse non conceptuelle Et sagesse post-méditative. | 147 La cause de la réalisation du corps de réalité, fruit de la libération parfaite grâce à l'abolition des deux voiles percepto-cognitifs, est la culture séparée des deux sagesses perçant l'une le qualitatif et l'autre le quantitatif. Précisément, les bodhisattvas se purifient des taches des passions principalement en cultivant la sagesse parfaitement non conceptuelle [du qualitatif], l’antidote [à l’attachement] aux Trois Royames pendant la méditation et ils se purifient du voile de l’inconnaissance principalement en cultivant la sagesse analytique des objets de connaissance autant qu'ils sont, profonds, vastes, etc., dans l'état post [et pré-] méditatif, purifications à partir desquelles ils obtiennent les sagesses souhaitées. Les trois premières stances (144 à 146) portent sur l'essence en tant que possession de la double pureté. La suivante (147) enseigne le point de la cause, la sagesse agent de l’obtention. |