[La stance 3] “Bouddha, Dharma, sańgha, etc.,”enseigne le synopsis du texte intégral. [La stance 5] “Du Bouddha découle le Dharma, du Dharma […]” enseigne les articulations successives [du thème].Parmi tous les connaissables, un seul est fiable et inégalable, c’est le Bouddha parachevé. Né de lui-même, omniscient par la force de la purification complète des souillures extrinsèques, il est le point le plus important.
Le Dharma authentique consiste en ce que le vainqueur a vu exactement [tel que c’est] et enseigne par compassion pour autrui sous forme d’un chemin.
Le sańgha, ainsi qu’on l’entend en disant
: “Ce chemin que tu as parcouru, les disciples
l’arpentent aussi”, ce sont simplement les
disciples qui se sont engagés sur le chemin, le poursuivant.
> Tous les traités et enseignements du Bouddha se
consacrent à l’unique explication de
l’essence, des qualités, de la fonction, etc., des
Trois Joyaux. Aussi le texte commence-t’il
d’entrée en prenant pour base un
résumé de ces bases. Ensuite, Bouddha est
[présenté comme] non conditionné et
spontanément présent, non
réalisé par une condition extérieure
(S. 7), soit trois qualités de l’éveil
d’un bénéfice personnel. Il est
doué de connaissance, bonté aimante et de force
agissante (nus), soit trois qualités
accomplissant le bien d’autrui. Sur ce socle du double
bienfait, par incrémentation des six qualités, on
en obtient huit. Le Dharma possède les trois
qualités de la vérité de cessation :
inconcevabilité, non dualité, non
conceptualité, et les trois qualités de la
vérité du chemin : pureté,
clarté, (gsal pa), antidote.
Le sańgha a trois qualités de cognition (rig pa)
: sagesse auto-connaissante, sagesse de [de la nature de
l’esprit] “tel que c’est”,
sagesse de l’[extension de la nature de Bouddha à
tout être] “autant que c’est”.
Et trois qualités de liberté : affranchissement
de l’attachement, affranchissement des obstacles [cognitifs],
affranchissement de l’état
d’infériorité. Là aussi, en
incrémentant comme plus haut ces divisions de base, on
obtient huit qualités. L’essence de chacun des
Trois Joyaux est donc présentée en huit
qualités.
Ils sont présentés en trois refuges temporaires
et le Bouddha est établi comme le seul refuge ultime. En
ajoutant [à cette partie], l’explication du mot
“Joyaux”, le but à atteindre, les Trois
Rares et Sublimes font l’objet d’une exposition
claire.
Ensuite, concernant l’élément,
à partir duquel le but mondain et au-delà du
monde, c’est-à-dire l’accomplissement
des Trois Joyaux, est atteint, vient l’explication
détaillée des branches du mode de son obtention,
c’est-à-dire les quatre points [adamantins] :
l’ainsité entachée (1),
l’ainsité non entachée (2), les
qualités de Bouddha immaculées (3),
l’activité du Vainqueur (4). Tout ce
qu’il y a à connaître tient en ces
quatre points :
— la base à réaliser,
l’élément (khams)
naturellement pur avec les souillures ;
— la base de l’essence de cette
réalisation, l’éveil totalement
séparé de toutes souillures ;
— la base des développements de cette
réalisation, les qualités liées
à l’éveil ;
— la base du façonnement de la
réalisation d’autrui :
l’activité ou dynamisme (nus pa)
de ces qualités.
Il est enseigné que tous les êtres sont
dotés de la nature de Bouddha du fait que leur
ainsité s’accompagne du gotra des Trois Joyaux.
Une seule stance en articule les trois raisons :
“Tout être a la nature intemporelle d’un
Bouddha car le parfait Corps de Bouddha irradie [tout], car
l’ainsité est
indifférenciée, car le gotra est
présent (S. 26)”.
Bien que chacune de ces raisons (gtan tshig) soit
à même de prouver la présence du
tathāgatagarbha, les deux autres sont données pour tenir
compte des prédispositions individuelles des disciples
à entraîner.Toute la suite est seulement une
élaboration de ce point. Le cœur (snying
po) des synthèses, qui établissent et
analysent finement ses implications (dgongs pa’i don)
— la vérité absolue de la dharmatā, la
nature parfaitement pure de dharmadhātu — comprend la
présentation en dix points [du dharmadhātu] selon la
pensée intentionnelle d’une somme de sūtra divers
(1) et l’application des neuf exemples (2), la
manière de déterminer la quiddité [du
tathāgata] (de nyid gtan la dbab tshul) (3), et la
nécessité d’enseigner la nature de
Bouddha (snying po bstan pa’i dgos) (4),
[ces trois derniers] présentés selon
l’intention du Sūtra du tathāgatagarbha.
[L’élément naturellement pur mais entaché] fait l’objet d’une présentation en dix points selon la pensée intentionnelle d’un choix de sūtra [cf. stance 28] :
« Essence et cause, fruit et fonction,
Possession, manifestation,
Phases et de même, omniprésence,
Immuable permanence,
Excellences indifférenciées
Sont à connaître comme la Pensée
Intentionnelle sur cette
Dimension de la vacuité. ”
— L’essence est le Corps de
réalité de la base : ainsité, gotra,
élément, nature, parfaitement purs ;
— La cause est le Corps de réalité du
chemin, [où] aspiration, etc., constituent les moyens de
nettoyer les taches adventices sur
l’élément ;
— Le fruit est le Corps de réalité du
fruit, c’est-à-dire l’obtention des
quatre qualités transcendantes, quand
l’élément, la quiddité, est
libéré des taches adventices ;
— La fonction concerne le fait que les
dégoûts naissant à la vue des
défauts du cycle et souhaits d’obtenir
l’au-delà des souffrances naissant à la
vue des qualités du nirvâna font suite
à la présence du gotra ;
— La possession est celle, par
l’élément, des qualités
causales d’aspiration, etc., et des qualités
résultantes, presciences (mngon shes),
etc. ;
— La manifestation concerne le fait que le
supporté, la dharmatā (chos nyid), est
divisé en trois phases différentes pour rendre
compte de la diversité des êtres, le support (rten),
le relatif (chos can) ;
— La phase explique que l’enseignement de la
division en trois phases est une simple distinction nominale des
individus, [par ailleurs] sans différence en essence ;
— L’omniprésence concerne le fait que le
dharmadhātu pénètre à
l’image de l’éther, comme une
caractéristique générale (rang
spyi’i sgo nas), ces trois [types
d’êtres] ;
— L’inaltérabilité pointe le
fait que, si ces trois [types d’êtres], pris en
tant que relatifs (chos can), apparaissent,
s’éteignent, augmentent et déclinent,
la Réalité en est exempte ;
— L’inséparabilité des
qualités concerne le fait que, comme le soleil et ses
rayons, les qualités incommensurables de maturation et de
libération, à toutes les phases de la base, du
chemin ou du fruit ne peuvent être dites autres que la
quiddité (de nyid).
Ces dix points enseignent que la base, le chemin et le fruit de
l’accomplissement de la bouddhéité sont
entièrement présents en chaque individu.
Il s’agit de l’enseignement au moyen du “Bouddha dans le lotus flétri, etc., (S. 87-113)”. L’explication utilise les neuf exemples du lotus décoloré, etc., appliqués aux taches occultantes, c’est-à-dire les voiles des passions et des connaissables (nyon shes kyi sgrib), présents depuis les êtres immatures jusqu’à ceux au terme du continuum ; et les neuf exemples du Bouddha, etc., à ce qui est occulté, l’élément du Réel, c’est-à-dire les trois natures [Corps de réalité, tathata et gotra].
C’est l’enseignement selon lequel les êtres immatures avec leur vue d’une collection destructible, les Auditeurs et les Bouddhas solitaires avec leur vue fourvoyée, les Héros pour l’éveil débutants ayant un esprit divaguant hors de la vacuité (rnam par gyeng ba), malgré une foi développée, ne réalisent pas tel qu’il est le mode d’être absolu, la Réalité, la quiddité, qui, est-il enseigné, n’est entendu que par la profonde sagesse (shes rab) où rien n’est à produire ou supprimer.
C’est la nécessité d’enseigner aux êtres ordinaires le tathāgatagarbha, difficile à percevoir même pour les Eminents et de dépasser la contradiction entre le second cycle parlant de l’absence d’essence (ngo bo) et le dernier parlant de la présence de la nature (snying po). Ceci conclut le premier chapitre.
Le second chapitre, en huit points, traite [de
l’éveil en tant que]
l’ainsité immaculée,
c’est-à-dire [le résultat de] la
transformation complète du support (gnas ma lus
yongs su gyur pa), la dimension du réel, en
l’ainsité immaculée,
l’élément non pollué des
Bouddhas, à partir de l’exemption de toutes les
taches.
Les stances : “[L’éveil
possède huit qualités :] Pureté,
obtention, i (S. 142)”,
“L’état de Bouddha est
présenté en [huit points :] Essence, cause, i (S.
143)”, et suivantes, enseignent ce point en détail :
— Le point de l’essence est celui de la
complète transformation dotée de deux
puretés quand à la pureté naturelle de
la dimension du réel [s’ajoute] celle provenant de
la libération de la quiddité [de cette dimension
du réel] de toutes souillures adventices.
— Le point de la condition causale concerne les moyens
d’obtenir ceci, la sagesse supra mondaine totalement non
conceptuelle de la contemplation (mnyam bzhag rnam par mi
rtog pa’i ye shes) (1) et la sagesse mondaine de
l’obtention subséquente (2). La
méditation combinant ces deux (zung
’brel tu sgom pa) est la condition causale de la
transformation.
— Le point du fruit concerne les achèvements
complets de l’“abandon et de la
réalisation”, quant la culture de la sagesse est
devenue parfaite. C’est-à-dire quand les taches
des deux voiles allant de pair avec les tendances habituelles ont
été épuisées,
repoussées et leur développement
stoppé.
— Le point de la fonction est l’accomplissement de
l’excellente perfection du bien personnel en
s’exemptant du voile des passions, et ainsi
au-delà de tout continuum souillé (zag
bchas kyi rgyud pa) (1), et par l’obtention
d’acquisitions immaculées, illimitées (zag
pa med pa’i ’byor ba mtha’ yas pa)
(2) ; et il est celui de l’excellente perfection du bien
altruiste. Alors cette fonction concerne tous les êtres, sans
obstacles, et affranchie des voiles de l’inconnaissance.
— Le point de la possession concerne celle de la base pour
accomplir ces deux biens, c’est-à-dire les
qualités incommensurables de maturation et de
liberté ;
— Le point de la manifestation concerne
l’éveil doté de ces qualités
lui-même, engagé dans la triple incorporation du
Corps de réalité, profond, difficile à
sonder, au-delà de la réalisation même
des grands éminents eux-mêmes, du Corps de
jouissance, vaste car embrassant tout et du Corps
d’Emanation, souveraineté vouée au seul
bien d’autrui, en harmonie avec les possibilités
de chacun ;
— Le point de la permanence réfère
à celle des trois Corps, fondamentale (gnas pa)
et pénétrant limites de l’espace et
royaumes des êtres aussi longtemps qu’il y aura
une durée ;
— Le point de l’inconcevabilité concerne
la nature propre de Bouddha : son Corps secret, sa Parole
secrète, son Esprit secret, durs à
réaliser car n’étant les objets de
visée mentale de personne d’autre que le Bouddha
lui-même.
Ces huit points constituent le second chapitre dont Discerner
les phénomènes et leur nature réelle est
comme un commentaire. Ce qui là est nommé
dharmatā et ici ainsité immaculée sont une seule
et même chose. Le synopsis en six points
commençant par Les caractéristiques de
la dharmatā …se divise en trois parties : ce
qu’il y a à connaître au
début, les quatre choses à méditer au
milieu et le fruit à la fin. C’est le texte
lui-même [de Discerner les
phénomènes de leur nature réelle dans
son intégralité qui permettra de comprendre ceci.
[Ceci conclut le second chapitre.]
Le troisième chapitre explique, en discutant dans
le détail les exemples, les qualités
particulières des branches (yan lag) de
la réalisation qui résument le fruit de la
parfaite maturation et de la libération, trouvant sa source
dans le grand éveil.
Dans ce cadre, “Le bienfait pour soi-même et le
bienfait pour autrui… (S. 192)” enseignent les
soixante-quatre qualités. Celles-ci comprennent : a) les
trente-deux qualités de libération appartenant au
Corps de réalité absolu, le bien personnel et b)
les trente-deux qualités de parfaite maturation appartenant
aux Corps formels relatifs, le bien d’autrui. Ce chapitre les
énumère suivant les catégories dues
aux Corps.
Puis, “Les pouvoirs semblables au vajra
[détruisent] les voiles de l’ignorance… (S.
194)” enseignent les dix pouvoirs comme un vajra
inaltérable, les quatre absences de peur comme celles
d’un lion audacieux, les dix-huit [dharmas] uniques, qui
comme le ciel, ne sont pas communs aux autres, tous qualités
du Corps de réalité provenant de la purification
de ce qu’il faut abandonner.
“[Les plantes de ses pieds] sont parfaitement
posées… (S. 203)” enseignent les attributs des
Corps formels aux trente-deux bonnes marques (mtshan bzang)
obtenus par le parachèvement des qualités.
Quant aux faits continus et spontanés des
vainqueurs, [considérés comme] le dynamisme
découlant de l’obtention de ces
qualités, [ils constituent] le point de
l’activité faisant réaliser
l’éveil à autrui :
. La stance “Les [Bouddhas], omniprésents,
agissent continuellement et spontanément i ” [S.
216] enseigne la mise en application spontanée et sans
effort de cette activité, c’est-à-dire
au bénéfice de quel disciple, avec quel moyen
didactique, dans quel but, à quel pays en tant que source de
disciples, et en phase avec quel moment [de la vie] du disciple, elle
s’adresse.
. La stance : “[Les bouddhas œuvrent
continuellement] i ” enseigne l’activité
de réalisation [S. 220] :
— Sa cause de la libération certaine, etc., en
tant que libération certaine d’où
jaillit l’activité éveillée ;
— Sa condition d’un support direct (nyes
bar ston pa’i rkyen) ;
— A partir de ces cause et condition, la manière
dont elle actualise le fruit, le domaine d’application de
l’activité de ce fruit ;
— Les voiles à faire abandonner [chez ceux qui
sont le champ de cette activité] ;
— Les conditions de la déchirure de ces voiles.
L’activité de réalisation,
ininterrompue pour trois raisons, est montrée
s’exercant dans un état non conceptuel,
à l’aide [de sections] “exemples et
sens”.
Afin de couper court aux doutes quant au fait qu’une
activité omniprésente et permanente provenant
d’une absence complète de concepts soit non
contradictoire et neuf exemples — d’Indra, du
tambour, du nuage, etc., — sont donnés, de
l’action du Corps, de la Parole et de l’Esprit.
Enseignant que ce ne sont pas des illustrations pertinentes
à tous égards de [l’activité
de Bouddha] qui est au-delà de tout exemple, ainsi se
termine le quatrième chapitre.
Après avoir terminé le corps du traité, à nouveau un synopsis (bsdus don) est ajouté. Celui-ci expose la supériorité spéciale de la qualité de la seule aspiration aux quatre “Inconcevables”, sur les trois qualités de la générosité, la conduite éthique et la méditation. Puis, il y a un appendice quant au procédé de composition et, finalement, le synopsis est à nouveau clarifié dans la prière d’aspiration reversant les mérites. C’est un Enseignement [du Bouddha] extrêmement vaste et merveilleux et le sens unique qui lui est associé, répété encore et toujours à travers les trois procédés que sont l’exemple, le sens et la raison (dpe don rtags).
Développer l’esprit
d’éveil, voilà ce qui nous conduit
comme un guide sur le chemin du Grand Véhicule.
[L’ordre des chapitres] correspond à
l’avancement de notre résolution.
La cause de la genèse de l’éveil
étant d’avoir entendu les qualités
d’un Bouddha et la condition, d’avoir pris refuge
dans les Trois Joyaux, ceux-ci sont enseignés au
début. La visée mentale de cette
résolution est le bénéfice,
l’“éveil des autres”. Les
“autres” étant les êtres au
profit desquels cet esprit est développé,
l’ainsité avec souillures est d’abord
enseignée, même si le bienfait altruiste
à proprement parler l’est avec
l’activité. La cause de cette dernière,
l’éveil et les branches [de celui-ci, les divers
modes] de l’accomplissement du bien d’autrui, les
qualités, sont enseignés par chapitre individuel.
Tous les sept devraient être compris en fonction des deux
vérités, ultime et relative :
— le Joyau absolu est le Bouddha, les deux Joyaux
superficiels (samvr?,iti) sont le Dharma et le sańgha ;
— le tathāgatagarbha ultime est la claire
lumière-vacuité, le tathāgatagarbha relatif est
le gotra correctement adopté (yang dag par blangs
pa’i rigs) ;
— l’éveil absolu est le Corps essentiel
et l’éveil relatif consiste en les deux Corps
formels ;
— les qualités absolues sont celles de la
libération et les superficielles, celles de la maturation;
— l’activité absolue est
l’activité du Corps de
réalité et la superficielle, celle des deux Corps
formels.
Savoir opérer cette distinction est nécessaire.
Si l’on se demande quel est l’objet, etc,
de ce grand traité, on dira de son thème (brjod
par bya) que sept bases le constituent,
[irréductibles] comme un vajra de la nature du diamant,
très ardues à comprendre par
l’écoute et la réflexion : les Trois
Joyaux, l’élément,
l’éveil, les qualités,
l’activité, qui sont un condensé de
tout le sens des sūtra cruciaux du Grand Véhicule. Et que,
comme moyen d’expression, il recourt à des mots
mettant la doctrine (tshig don) à la
portée de la sagesse de l’écoute.
Le besoin auquel il répond est le suivant : [donner] la
capacité d’appliquer aisément la Parole
sur l’essence de sens certain et ses commentaires, en prenant
appui sur les trois cognitions valides et les quatre certitudes. Comme
si, en acquérant une conviction du type de la
représentation générale par le
discernement supérieur né de la
réflexion sur ses mots, on avait trouvé
l’entrée du trésor de la maison du
pauvre.
Et il y a son but essentiel : nous ayant fait ainsi entrer [dans la
salle aux trésors] grâce aux trois sortes de foi
préliminaires, nous faire expérimenter, au
milieu, d’abord indirectement (rjes mthun)
le mode d’être de la dharmatā (chos nyid),
le cœur, grâce au développement de la
sagesse née de la méditation du sens crucial
— de la même manière que l’on
porterait la main sur le trésor caché. Puis,
cette expérience ayant gagné progressivement en
luminosité, à la fin, faire se manifester le
Corps de réalité, d’une nature
parfaitement pure, libérée des taches
passagères, tandis que
s’élèvera la sagesse
immaculée d’une réalisation directe,
non confuse et exempte de concept.
Dans la mesure où [la satisfaction de] ce besoin essentiel
[i.e. la manifestation du Corps de réalité]
dépend de celle du besoin immédiat [i.e.
engendrer une confiance indirecte] et que ce besoin immédiat
dépend du thème exposé, aucun ne va
sans l’autre au préalable. Leur relation est celle
de la cause et de l’effet (de byung),
comme le feu et la fumée, ou d’identité
(bdag gcig de byung), comme le soleil et ses
rayons. Après cette brève explication de son sens
général, voici le texte racine avec son
commentaire détaillé.