Introduction [4]

A.VII. Un résumé du texte intégral

A.VII.1. Le synopsis

[Le Bouddha]

[La stance 3] “Bouddha, Dharma, sańgha, etc.,”enseigne le synopsis du texte intégral. [La stance 5] “Du Bouddha découle le Dharma, du Dharma […]” enseigne les articulations successives [du thème].Parmi tous les connaissables, un seul est fiable et inégalable, c’est le Bouddha parachevé. Né de lui-même, omniscient par la force de la purification complète des souillures extrinsèques, il est le point le plus important.

[Le Dharma]

Le Dharma authentique consiste en ce que le vainqueur a vu exactement [tel que c’est] et enseigne par compassion pour autrui sous forme d’un chemin.

[Le sańgha]

Le sańgha, ainsi qu’on l’entend en disant  : “Ce chemin que tu as parcouru, les disciples l’arpentent aussi”, ce sont simplement les disciples qui se sont engagés sur le chemin, le poursuivant.
> Tous les traités et enseignements du Bouddha se consacrent à l’unique explication de l’essence, des qualités, de la fonction, etc., des Trois Joyaux. Aussi le texte commence-t’il d’entrée en prenant pour base un résumé de ces bases. Ensuite, Bouddha est [présenté comme] non conditionné et spontanément présent, non réalisé par une condition extérieure (S. 7), soit trois qualités de l’éveil d’un bénéfice personnel. Il est doué de connaissance, bonté aimante et de force agissante (nus), soit trois qualités accomplissant le bien d’autrui. Sur ce socle du double bienfait, par incrémentation des six qualités, on en obtient huit. Le Dharma possède les trois qualités de la vérité de cessation : inconcevabilité, non dualité, non conceptualité, et les trois qualités de la vérité du chemin : pureté, clarté, (gsal pa), antidote.
Le sańgha a trois qualités de cognition (rig pa)  : sagesse auto-connaissante, sagesse de [de la nature de l’esprit] “tel que c’est”, sagesse de l’[extension de la nature de Bouddha à tout être] “autant que c’est”. Et trois qualités de liberté : affranchissement de l’attachement, affranchissement des obstacles [cognitifs], affranchissement de l’état d’infériorité. Là aussi, en incrémentant comme plus haut ces divisions de base, on obtient huit qualités. L’essence de chacun des Trois Joyaux est donc présentée en huit qualités.
Ils sont présentés en trois refuges temporaires et le Bouddha est établi comme le seul refuge ultime. En ajoutant [à cette partie], l’explication du mot “Joyaux”, le but à atteindre, les Trois Rares et Sublimes font l’objet d’une exposition claire.

[L’élément]

Ensuite, concernant l’élément, à partir duquel le but mondain et au-delà du monde, c’est-à-dire l’accomplissement des Trois Joyaux, est atteint, vient l’explication détaillée des branches du mode de son obtention, c’est-à-dire les quatre points [adamantins] : l’ainsité entachée (1), l’ainsité non entachée (2), les qualités de Bouddha immaculées (3), l’activité du Vainqueur (4). Tout ce qu’il y a à connaître tient en ces quatre points :
— la base à réaliser, l’élément (khams) naturellement pur avec les souillures ;
— la base de l’essence de cette réalisation, l’éveil totalement séparé de toutes souillures ;
— la base des développements de cette réalisation, les qualités liées à l’éveil ;
— la base du façonnement de la réalisation d’autrui : l’activité ou dynamisme (nus pa) de ces qualités.

[L’élément naturellement pur mais entaché]

Il est enseigné que tous les êtres sont dotés de la nature de Bouddha du fait que leur ainsité s’accompagne du gotra des Trois Joyaux. Une seule stance en articule les trois raisons :
“Tout être a la nature intemporelle d’un Bouddha car le parfait Corps de Bouddha irradie [tout], car l’ainsité est indifférenciée, car le gotra est présent (S. 26)”.
Bien que chacune de ces raisons (gtan tshig) soit à même de prouver la présence du tathāgatagarbha, les deux autres sont données pour tenir compte des prédispositions individuelles des disciples à entraîner.Toute la suite est seulement une élaboration de ce point. Le cœur (snying po) des synthèses, qui établissent et analysent finement ses implications (dgongs pa’i don) — la vérité absolue de la dharmatā, la nature parfaitement pure de dharmadhātu — comprend la présentation en dix points [du dharmadhātu] selon la pensée intentionnelle d’une somme de sūtra divers (1) et l’application des neuf exemples (2), la manière de déterminer la quiddité [du tathāgata] (de nyid gtan la dbab tshul) (3), et la nécessité d’enseigner la nature de Bouddha (snying po bstan pa’i dgos) (4), [ces trois derniers] présentés selon l’intention du Sūtra du tathāgatagarbha.

[L’élément naturellement pur mais entaché] fait l’objet d’une présentation en dix points selon la pensée intentionnelle d’un choix de sūtra [cf. stance 28] :

« Essence et cause, fruit et fonction,
Possession, manifestation,
Phases et de même, omniprésence,
Immuable permanence,
Excellences indifférenciées
Sont à connaître comme la Pensée
Intentionnelle sur cette
Dimension de la vacuité. ”

— L’essence est le Corps de réalité de la base : ainsité, gotra, élément, nature, parfaitement purs ;
— La cause est le Corps de réalité du chemin, [où] aspiration, etc., constituent les moyens de nettoyer les taches adventices sur l’élément ;
— Le fruit est le Corps de réalité du fruit, c’est-à-dire l’obtention des quatre qualités transcendantes, quand l’élément, la quiddité, est libéré des taches adventices ;
— La fonction concerne le fait que les dégoûts naissant à la vue des défauts du cycle et souhaits d’obtenir l’au-delà des souffrances naissant à la vue des qualités du nirvâna font suite à la présence du gotra ;
— La possession est celle, par l’élément, des qualités causales d’aspiration, etc., et des qualités résultantes, presciences (mngon shes), etc. ;
— La manifestation concerne le fait que le supporté, la dharmatā (chos nyid), est divisé en trois phases différentes pour rendre compte de la diversité des êtres, le support (rten), le relatif (chos can) ;
— La phase explique que l’enseignement de la division en trois phases est une simple distinction nominale des individus, [par ailleurs] sans différence en essence ;
— L’omniprésence concerne le fait que le dharmadhātu pénètre à l’image de l’éther, comme une caractéristique générale (rang spyi’i sgo nas), ces trois [types d’êtres] ;
— L’inaltérabilité pointe le fait que, si ces trois [types d’êtres], pris en tant que relatifs (chos can), apparaissent, s’éteignent, augmentent et déclinent, la Réalité en est exempte ;
— L’inséparabilité des qualités concerne le fait que, comme le soleil et ses rayons, les qualités incommensurables de maturation et de libération, à toutes les phases de la base, du chemin ou du fruit ne peuvent être dites autres que la quiddité (de nyid).
Ces dix points enseignent que la base, le chemin et le fruit de l’accomplissement de la bouddhéité sont entièrement présents en chaque individu.

[L’application des neuf exemples selon la pensée intentionnelle du Sūtra du tathāgatagarbha ]

Il s’agit de l’enseignement au moyen du “Bouddha dans le lotus flétri, etc., (S. 87-113)”. L’explication utilise les neuf exemples du lotus décoloré, etc., appliqués aux taches occultantes, c’est-à-dire les voiles des passions et des connaissables (nyon shes kyi sgrib), présents depuis les êtres immatures jusqu’à ceux au terme du continuum ; et les neuf exemples du Bouddha, etc., à ce qui est occulté, l’élément du Réel, c’est-à-dire les trois natures [Corps de réalité, tathata et gotra].

[La manière de déterminer l’essence du tathāgata]

C’est l’enseignement selon lequel les êtres immatures avec leur vue d’une collection destructible, les Auditeurs et les Bouddhas solitaires avec leur vue fourvoyée, les Héros pour l’éveil débutants ayant un esprit divaguant hors de la vacuité (rnam par gyeng ba), malgré une foi développée, ne réalisent pas tel qu’il est le mode d’être absolu, la Réalité, la quiddité, qui, est-il enseigné, n’est entendu que par la profonde sagesse (shes rab) où rien n’est à produire ou supprimer.

[La nécessité de l’enseignement de l’essence du tathāgata]

C’est la nécessité d’enseigner aux êtres ordinaires le tathāgatagarbha, difficile à percevoir même pour les Eminents et de dépasser la contradiction entre le second cycle parlant de l’absence d’essence (ngo bo) et le dernier parlant de la présence de la nature (snying po). Ceci conclut le premier chapitre.

[L’éveil, l’essence de la réalisation ]

Le second chapitre, en huit points, traite [de l’éveil en tant que] l’ainsité immaculée, c’est-à-dire [le résultat de] la transformation complète du support (gnas ma lus yongs su gyur pa), la dimension du réel, en l’ainsité immaculée, l’élément non pollué des Bouddhas, à partir de l’exemption de toutes les taches.
Les stances : “[L’éveil possède huit qualités :] Pureté, obtention, i (S. 142)”, “L’état de Bouddha est présenté en [huit points :] Essence, cause, i (S. 143)”, et suivantes, enseignent ce point en détail :
— Le point de l’essence est celui de la complète transformation dotée de deux puretés quand à la pureté naturelle de la dimension du réel [s’ajoute] celle provenant de la libération de la quiddité [de cette dimension du réel] de toutes souillures adventices.
— Le point de la condition causale concerne les moyens d’obtenir ceci, la sagesse supra mondaine totalement non conceptuelle de la contemplation (mnyam bzhag rnam par mi rtog pa’i ye shes) (1) et la sagesse mondaine de l’obtention subséquente (2). La méditation combinant ces deux (zung ’brel tu sgom pa) est la condition causale de la transformation.
— Le point du fruit concerne les achèvements complets de l’“abandon et de la réalisation”, quant la culture de la sagesse est devenue parfaite. C’est-à-dire quand les taches des deux voiles allant de pair avec les tendances habituelles ont été épuisées, repoussées et leur développement stoppé.
— Le point de la fonction est l’accomplissement de l’excellente perfection du bien personnel en s’exemptant du voile des passions, et ainsi au-delà de tout continuum souillé (zag bchas kyi rgyud pa) (1), et par l’obtention d’acquisitions immaculées, illimitées (zag pa med pa’i ’byor ba mtha’ yas pa) (2) ; et il est celui de l’excellente perfection du bien altruiste. Alors cette fonction concerne tous les êtres, sans obstacles, et affranchie des voiles de l’inconnaissance.
— Le point de la possession concerne celle de la base pour accomplir ces deux biens, c’est-à-dire les qualités incommensurables de maturation et de liberté ;
— Le point de la manifestation concerne l’éveil doté de ces qualités lui-même, engagé dans la triple incorporation du Corps de réalité, profond, difficile à sonder, au-delà de la réalisation même des grands éminents eux-mêmes, du Corps de jouissance, vaste car embrassant tout et du Corps d’Emanation, souveraineté vouée au seul bien d’autrui, en harmonie avec les possibilités de chacun ;
— Le point de la permanence réfère à celle des trois Corps, fondamentale (gnas pa) et pénétrant limites de l’espace et royaumes des êtres aussi longtemps qu’il y aura une  durée ;
— Le point de l’inconcevabilité concerne la nature propre de Bouddha : son Corps secret, sa Parole secrète, son Esprit secret, durs à réaliser car n’étant les objets de visée mentale de personne d’autre que le Bouddha lui-même.

Ces huit points constituent le second chapitre dont Discerner les phénomènes et leur nature réelle est comme un commentaire. Ce qui là est nommé dharmatā et ici ainsité immaculée sont une seule et même chose. Le synopsis en six points commençant par Les caractéristiques de la dharmatā …se divise en trois parties : ce qu’il y a à connaître au début, les quatre choses à méditer au milieu et le fruit à la fin. C’est le texte lui-même [de Discerner les phénomènes de leur nature réelle dans son intégralité qui permettra de comprendre ceci. [Ceci conclut le second chapitre.]

[Les qualités de libération et de maturation, les branches de l’éveil]

Le troisième chapitre explique, en discutant dans le détail les exemples, les qualités particulières des branches (yan lag) de la réalisation qui résument le fruit de la parfaite maturation et de la libération, trouvant sa source dans le grand éveil.
Dans ce cadre, “Le bienfait pour soi-même et le bienfait pour autrui… (S. 192)” enseignent les soixante-quatre qualités. Celles-ci comprennent : a) les trente-deux qualités de libération appartenant au Corps de réalité absolu, le bien personnel et b) les trente-deux qualités de parfaite maturation appartenant aux Corps formels relatifs, le bien d’autrui. Ce chapitre les énumère suivant les catégories dues aux Corps.
Puis, “Les pouvoirs semblables au vajra [détruisent] les voiles de l’ignorance… (S. 194)” enseignent les dix pouvoirs comme un vajra inaltérable, les quatre absences de peur comme celles d’un lion audacieux, les dix-huit [dharmas] uniques, qui comme le ciel, ne sont pas communs aux autres, tous qualités du Corps de réalité provenant de la purification de ce qu’il faut abandonner.
“[Les plantes de ses pieds] sont parfaitement posées… (S. 203)” enseignent les attributs des Corps formels aux trente-deux bonnes marques (mtshan bzang) obtenus par le parachèvement des qualités.

C’est ainsi, sous la forme d’une explication aux exemples finement appliqués, que procède le troisième chapitre.
[L’activité, dynamisme de ces qualités]

Quant aux faits continus et spontanés des vainqueurs, [considérés comme] le dynamisme découlant de l’obtention de ces qualités, [ils constituent] le point de l’activité faisant réaliser l’éveil à autrui :
. La stance “Les [Bouddhas], omniprésents, agissent continuellement et spontanément i ” [S. 216] enseigne la mise en application spontanée et sans effort de cette activité, c’est-à-dire au bénéfice de quel disciple, avec quel moyen didactique, dans quel but, à quel pays en tant que source de disciples, et en phase avec quel moment [de la vie] du disciple, elle s’adresse.
. La stance : “[Les bouddhas œuvrent continuellement] i ” enseigne l’activité de réalisation [S. 220] :
— Sa cause de la libération certaine, etc., en tant que libération certaine d’où jaillit l’activité éveillée ;
— Sa condition d’un support direct (nyes bar ston pa’i rkyen) ;
— A partir de ces cause et condition, la manière dont elle actualise le fruit, le domaine d’application de l’activité de ce fruit ;
— Les voiles à faire abandonner [chez ceux qui sont le champ de cette activité] ;
— Les conditions de la déchirure de ces voiles.
L’activité de réalisation, ininterrompue pour trois raisons, est montrée s’exercant dans un état non conceptuel, à l’aide [de sections] “exemples et sens”.
Afin de couper court aux doutes quant au fait qu’une activité omniprésente et permanente provenant d’une absence complète de concepts soit non contradictoire et neuf exemples — d’Indra, du tambour, du nuage, etc., — sont donnés, de l’action du Corps, de la Parole et de l’Esprit. Enseignant que ce ne sont pas des illustrations pertinentes à tous égards de [l’activité de Bouddha] qui est au-delà de tout exemple, ainsi se termine le quatrième chapitre.

Après avoir terminé le corps du traité, à nouveau un synopsis (bsdus don) est ajouté. Celui-ci expose la supériorité spéciale de la qualité de la seule aspiration aux quatre “Inconcevables”, sur les trois qualités de la générosité, la conduite éthique et la méditation. Puis, il y a un appendice quant au procédé de composition et, finalement, le synopsis est à nouveau clarifié dans la prière d’aspiration reversant les mérites. C’est un Enseignement [du Bouddha] extrêmement vaste et merveilleux et le sens unique qui lui est associé, répété encore et toujours à travers les trois procédés que sont l’exemple, le sens et la raison (dpe don rtags).

A.VII.2. Une explication annexe du commentaire du chemin

Développer l’esprit d’éveil, voilà ce qui nous conduit comme un guide sur le chemin du Grand Véhicule. [L’ordre des chapitres] correspond à l’avancement de notre résolution.
La cause de la genèse de l’éveil étant d’avoir entendu les qualités d’un Bouddha et la condition, d’avoir pris refuge dans les Trois Joyaux, ceux-ci sont enseignés au début. La visée mentale de cette résolution est le bénéfice, l’“éveil des autres”. Les “autres” étant les êtres au profit desquels cet esprit est développé, l’ainsité avec souillures est d’abord enseignée, même si le bienfait altruiste à proprement parler l’est avec l’activité. La cause de cette dernière, l’éveil et les branches [de celui-ci, les divers modes] de l’accomplissement du bien d’autrui, les qualités, sont enseignés par chapitre individuel. Tous les sept devraient être compris en fonction des deux vérités, ultime et relative :
— le Joyau absolu est le Bouddha, les deux Joyaux superficiels (samvr?,iti) sont le Dharma et le sańgha ;
— le tathāgatagarbha ultime est la claire lumière-vacuité, le tathāgatagarbha relatif est le gotra correctement adopté (yang dag par blangs pa’i rigs) ;
— l’éveil absolu est le Corps essentiel et l’éveil relatif consiste en les deux Corps formels ;
— les qualités absolues sont celles de la libération et les superficielles, celles de la maturation; — l’activité absolue est l’activité du Corps de réalité et la superficielle, celle des deux Corps formels.
Savoir opérer cette distinction est nécessaire.

A.VIII. La double nécessité de cet enseignement et son articulation

Si l’on se demande quel est l’objet, etc, de ce grand traité, on dira de son thème (brjod par bya) que sept bases le constituent, [irréductibles] comme un vajra de la nature du diamant, très ardues à comprendre par l’écoute et la réflexion : les Trois Joyaux, l’élément, l’éveil, les qualités, l’activité, qui sont un condensé de tout le sens des sūtra cruciaux du Grand Véhicule. Et que, comme moyen d’expression, il recourt à des mots mettant la doctrine (tshig don) à la portée de la sagesse de l’écoute.
Le besoin auquel il répond est le suivant : [donner] la capacité d’appliquer aisément la Parole sur l’essence de sens certain et ses commentaires, en prenant appui sur les trois cognitions valides et les quatre certitudes. Comme si, en acquérant une conviction du type de la représentation générale par le discernement supérieur né de la réflexion sur ses mots, on avait trouvé l’entrée du trésor de la maison du pauvre.
Et il y a son but essentiel : nous ayant fait ainsi entrer [dans la salle aux trésors] grâce aux trois sortes de foi préliminaires, nous faire expérimenter, au milieu, d’abord indirectement (rjes mthun) le mode d’être de la dharmatā (chos nyid), le cœur, grâce au développement de la sagesse née de la méditation du sens crucial — de la même manière que l’on porterait la main sur le trésor caché. Puis, cette expérience ayant gagné progressivement en luminosité, à la fin, faire se manifester le Corps de réalité, d’une nature parfaitement pure, libérée des taches passagères, tandis que s’élèvera la sagesse immaculée d’une réalisation directe, non confuse et exempte de concept.
Dans la mesure où [la satisfaction de] ce besoin essentiel [i.e. la manifestation du Corps de réalité] dépend de celle du besoin immédiat [i.e. engendrer une confiance indirecte] et que ce besoin immédiat dépend du thème exposé, aucun ne va sans l’autre au préalable. Leur relation est celle de la cause et de l’effet (de byung), comme le feu et la fumée, ou d’identité (bdag gcig de byung), comme le soleil et ses rayons. Après cette brève explication de son sens général, voici le texte racine avec son commentaire détaillé.

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